Ceci est le post : "je défume et je maigris ! si..si..c 'est possible !"
Comme promis , on apprend tous ensemble à marcher, à petits pas , façon index glycémique
Alors je vous raconte l'histoire :
Alors je vous raconte l'histoire :
C’est l’histoire du lièvre et de la tortue
L’histoire de l’index glycémique ressemble à un (mauvais) conte pour enfants. Sauf qu’elle se passe dans la vraie vie. On a longtemps pensé (ou plutôt imaginé), et donc longtemps enseigné, que parmi les aliments refermant des sucres, il y avait premièrement : ceux qui avaient un goût sucré (bonbons, gâteaux, confiture…), constitué de sucres « simples » qui, ne nécessitant presque aucun travail de l’organisme pour être assimilés, passaient rapidement dans le sang, puis de là, gagnaient tout aussi simplement les cellules. Et deuxièmement ; ceux qui n’avaient pas un goût sucré , comme les pommes de terre ou le pain, constitués en grande partie de sucres longs à « cisailler » par nos enzymes digestives, donc lents à rejoindre la circulation du sang puis les cellules. C’est ainsi que des hordes de médecins diabétologues ont exhorté leurs patients à manger du pain, du riz et des pâtes mais pas de confiture. Seul hic : personne n’avait jamais vérifié que cette jolie théorie sur la vélocité des sucres était avérée. Sauf David Jenkins et Thomas Wolever, deux chercheurs à l’Université de Toronto (faculté de nutrition et de métabolisme-Canada) qui, un beau jour, décident de contrôler la glycémie de quelques personnes 30 minutes après leur avoir fait manger du pain blanc. Surprise ! leur taux de sucre sanguin est extrêmement élevé alors qu’il est censé rester modéré. Les deux scientifiques commencent alors à évaluer tous les aliments riches en sucre, « lents » ou « rapides », mais aussi la viande, le poisson, l’huile…afin de vérifier leur impact sue la glycémie. Autre très grosse surprise : les pommes de terre ou le riz se comportent aussi « mal » que le pain blanc !
Ainsi naquit l’index glycémique : L’IG.
Ainsi naquit l’index glycémique : L’IG.
C’était en 1981, soit il y a 35 ans. 35 ans que l’on continue à conseiller aux diabétiques de manger du pain blanc et des pommes de terre ! 35 ans que sortent des livres signés d’éminents médecins, perpétuant encore et toujours aujourd’hui la « tradition » et recopiant à l’infini des informations tout simplement fausses, avec une assurance et un aplomb déconcertant.
Entre-temps, pourtant, les scientifiques ont bel et bien enterré cette vieille notion périmée de « sucres simples /sucres complexes ». De nombreux chercheurs ont pu constater que les répercussions de l’IG ne concernaient pas seulement les diabétiques mais chacun d’entre nous. L’Organisation mondiale de la santé recommande officiellement à la planète entière de privilégier les aliments à IG bas depuis 1998 ! Il est donc grand temps de …tourner la page, pour faire connaissance avec l’index glycémique, la plus grande découverte nutritionnelle depuis les calories. Pour y apprendre ce que votre médecin aurait dû vous dire ..
Et pour conclure cette histoire incroyable mais vraie à la manière des fables de la Fontaine, empruntons la morale à Boris Cyrulnik : « Moins on a de connaissances, plus on a de convictions. » Alors merci à Messieurs Jenkins et Wolever qui ont préféré les premières aux secondes.. !
L index glycemique est desormais une notion capitale dans l alimentation santé.
C’est un outil servant à mesurer l’impact des aliments refermant des sucres (« lents » ou « rapide ») sur l’organisme ;
Il permet de distinguer ceux qui obligent le corps à produire beaucoup d’insuline, l’hormone qui fait entrer le sucre dans les cellules.
Plus un aliment fait grimper notre taux de sucre dans le sang, plus son IG est élevé, plus nous devons fabriquer de l‘ insuline . Et plus il faut s’en méfier !-
Il permet de distinguer ceux qui obligent le corps à produire beaucoup d’insuline, l’hormone qui fait entrer le sucre dans les cellules.
Plus un aliment fait grimper notre taux de sucre dans le sang, plus son IG est élevé, plus nous devons fabriquer de l‘ insuline . Et plus il faut s’en méfier !-
Vous entendrez peut-être parler de 3 notions différentes dans ce topic :
- L’index glycémique
- La charge glycémique
- L’index insulinémique
- L’index glycémique
- La charge glycémique
- L’index insulinémique
Voici une brève définition de chacun :
- L’index glycémique permet donc de comparer le pouvoir hyperglycémiant de portions d’aliments qui renferment le même poids de glucides. Il nous dit simplement à quelle vitesse le glucose de cet aliment se retrouve dans le sang. Il ne tient pas compte de la proportion de glucides que renferme cet aliment. Or, les effets d’un aliment sur l’organisme dépendent de son IG mais également de la quantité qui est ingérée. Par exemple, la purée de pomme de terre et le pain blanc ont tous deux un IG élevé. Si vous mangez une seule tranche de pain, son impact sur le sucre sanguin sera plus faible que si vous avalez une pleine assiette de purée.
- L’index glycémique permet donc de comparer le pouvoir hyperglycémiant de portions d’aliments qui renferment le même poids de glucides. Il nous dit simplement à quelle vitesse le glucose de cet aliment se retrouve dans le sang. Il ne tient pas compte de la proportion de glucides que renferme cet aliment. Or, les effets d’un aliment sur l’organisme dépendent de son IG mais également de la quantité qui est ingérée. Par exemple, la purée de pomme de terre et le pain blanc ont tous deux un IG élevé. Si vous mangez une seule tranche de pain, son impact sur le sucre sanguin sera plus faible que si vous avalez une pleine assiette de purée.
- La charge glycémique
En 1997, le professeur Walter Willett de l’université de Harvard propose le concept de charge glycémique (CG).
La charge glycémique d’un aliment évalue la capacité à élever le sucre sanguin d’une portion courante de cet aliment.
La charge glycémique s’obtient en multipliant l’IG par la quantité de glucides d’une portion de cet aliment, puis en divisant par 100.
CG = [IG x quantité de glucides d’une portion d’aliment (g)]/100
Exemples :
• Une portion de corn flakes (30 g), aliment dont l’IG est de 82, contient 25 g de glucides. La charge glycémique est de (25 x 82)/100, soit 20,5.
• Une assiette de purée (150 g), aliment dont l’IG est de 90, contient 22,5 g de glucides. La charge glycémique est de (22,5 x 90)/100, soit 20,2.
Une charge glycémique supérieure à 19 est considérée comme élevée.
Une charge glycémique inférieure à 10 est considérée comme basse.
Certains nutritionnistes préfèrent la notion de charge glycémique à celle d’index glycémique arguant que la charge glycémique reflète à la fois la qualité et la quantité des glucides d’un aliment. Pour Jenny Brand-Miller, le paramètre important est celui de la réponse glycémique et de ce point de vue là, index glycémique et charge glycémique sont des indices fiables car les études ont montré que tout deux permettaient de prédire cette réponse.
Charge glycémique d’un aliment
• CG basse = 10 ou moins
• CG modérée = 11-19
• CG élevée = 20 ou plus
Charge glycémique par jour
• CG basse < 80
• CG élevée >120
La charge glycémique est principalement utilisée en épidémiologie pour prendre en compte à la fois la quantité et la qualité des aliments consommés.
En 1997, le professeur Walter Willett de l’université de Harvard propose le concept de charge glycémique (CG).
La charge glycémique d’un aliment évalue la capacité à élever le sucre sanguin d’une portion courante de cet aliment.
La charge glycémique s’obtient en multipliant l’IG par la quantité de glucides d’une portion de cet aliment, puis en divisant par 100.
CG = [IG x quantité de glucides d’une portion d’aliment (g)]/100
Exemples :
• Une portion de corn flakes (30 g), aliment dont l’IG est de 82, contient 25 g de glucides. La charge glycémique est de (25 x 82)/100, soit 20,5.
• Une assiette de purée (150 g), aliment dont l’IG est de 90, contient 22,5 g de glucides. La charge glycémique est de (22,5 x 90)/100, soit 20,2.
Une charge glycémique supérieure à 19 est considérée comme élevée.
Une charge glycémique inférieure à 10 est considérée comme basse.
Certains nutritionnistes préfèrent la notion de charge glycémique à celle d’index glycémique arguant que la charge glycémique reflète à la fois la qualité et la quantité des glucides d’un aliment. Pour Jenny Brand-Miller, le paramètre important est celui de la réponse glycémique et de ce point de vue là, index glycémique et charge glycémique sont des indices fiables car les études ont montré que tout deux permettaient de prédire cette réponse.
Charge glycémique d’un aliment
• CG basse = 10 ou moins
• CG modérée = 11-19
• CG élevée = 20 ou plus
Charge glycémique par jour
• CG basse < 80
• CG élevée >120
La charge glycémique est principalement utilisée en épidémiologie pour prendre en compte à la fois la quantité et la qualité des aliments consommés.
- L’index insulinémique
L’index glycémique d’un aliment évalue sa capacité à élever la glycémie. Cet index a révélé bien des surprises, nous l’avons vu, mais que se passe-t-il du côté de l’insuline ?
L’insuline est l’hormone qui est sécrétée par le pancréas immédiatement après l’ingestion de glucides pour permettre l’utilisation du glucose par les cellules et éviter qu’il ne reste trop dans le sang. La glycémie doit impérativement être maintenue entre 0,8 et 1,2 g/l. En 1997, Suzan Holt et Jenny Brand-Miller de l’université de Sydney (Australie) se sont intéressées à la sécrétion d’insuline provoquée par différents aliments et ont proposé pour cela un autre index : l’index insulinémique. Comme pour l’IG, l’II compare l'élévation du taux d’insuline dans le sang après l’ingestion d’un aliment, à celle provoquée par le pain blanc, pour une quantité de calories identique (240 kcal).
Logiquement, index glycémique et index insulinémique doivent se recouper. C’est ce que les deux chercheuses ont observé le plus souvent. La barre chocolatée dont l’IG est élevé, obtient également un II très haut (122). Toutefois il y a quelques exceptions en particulier les produits laitiers. Le yaourt, dont l'IG est de 62 (IG modéré), entraîne une réponse du pancréas quasiment aussi forte que celle obtenue avec la barre chocolatée (II 115).
L’index glycémique d’un aliment évalue sa capacité à élever la glycémie. Cet index a révélé bien des surprises, nous l’avons vu, mais que se passe-t-il du côté de l’insuline ?
L’insuline est l’hormone qui est sécrétée par le pancréas immédiatement après l’ingestion de glucides pour permettre l’utilisation du glucose par les cellules et éviter qu’il ne reste trop dans le sang. La glycémie doit impérativement être maintenue entre 0,8 et 1,2 g/l. En 1997, Suzan Holt et Jenny Brand-Miller de l’université de Sydney (Australie) se sont intéressées à la sécrétion d’insuline provoquée par différents aliments et ont proposé pour cela un autre index : l’index insulinémique. Comme pour l’IG, l’II compare l'élévation du taux d’insuline dans le sang après l’ingestion d’un aliment, à celle provoquée par le pain blanc, pour une quantité de calories identique (240 kcal).
Logiquement, index glycémique et index insulinémique doivent se recouper. C’est ce que les deux chercheuses ont observé le plus souvent. La barre chocolatée dont l’IG est élevé, obtient également un II très haut (122). Toutefois il y a quelques exceptions en particulier les produits laitiers. Le yaourt, dont l'IG est de 62 (IG modéré), entraîne une réponse du pancréas quasiment aussi forte que celle obtenue avec la barre chocolatée (II 115).
Sur 38 aliments (aliment de référence le pain blanc : index insulinémique II = 100)
index insulinémique le plus bas
La cacahuète: II = 20
La cacahuète: II = 20
index insulinémique le plus élevé
Confiseries de type Dragibus: II = 160
Confiseries de type Dragibus: II = 160
nous verrons dans un autre post pourquoi est-ce si intéressant de changer nos habitudes alimentaires, il faut dire que nous sommes déjà rompus à l apprentissage avec notre défume, qui nous permet de modifier bien des comportements de vie ... et de nous ouvrir bien d 'autres portes en terme de bien-être;
je vous donnerai également un tableau basique des aliments, afin que dans nos premiers pas, nous sachions où chercher ;;;
et bien sûr le tout agrémenté de recettes simples et savoureuses.
et bien sûr le tout agrémenté de recettes simples et savoureuses.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire